
Georgette Mahwera, âgée de 63 ans, cultivatrice, Agent de Santé Communautaire est Représentante Légal de l’Association des Femmes pour la Paix et le Développement de Kinama (ABANIKI). Cette dernière est l’une des Associations Alliés de JIJUKA dans le cadre du plaidoyer pour la révision de la loi spécifique VBG promulguée en septembre 2016 . Georgette, grâce à sa bravoure, est surnommée Général. Georgette est héroïne.
Dans le cadre du pilotage du plaidoyer en faveur de la révision de la loi spécifique VBG de septembre 2016, l’association JIJUKA, grâce à l’appui financier de AMPLIFYCHANGE, plaide pour la promulgation d’ une nouvelle loi garantissant entre autres droits la création d’un Fonds d’indemnisation des victimes reconnues handicap suite aux crimes VBG. Le Fonds serait un moyen de restaurer l’espoir et les ambitions brisés. Un buvard pour sécher les larmes intérieures des victimes des crimes liés aux VBG
Les larmes dont question est, plombent le psyché des victimes. Ces dernières deviennent des dépendants durant le reste de leur vie. Les victimes sont rongées par des soucis du lendemain à cause de ce crimes hors pair. La densité des larmes des victimes VBG est une bourrasque qui rappellent la terreur de l’agresseur. Les larmes proviennent de l’iniquité de la société qui se mue dans un silence complice face à des actes d’une cruauté sans nom. Les larmes sont la révolte face à l’impunité, source de récidive des cas de viols.
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Dans le cadre du combat que mène l’association Jijuka, grâce à l’appui de l’ONG Amplifychange au sujet du pilotage du plaidoyer sur la révision de la loi spécifique VBG de 2016, un atelier média a été organisé le 9 juillet 2024 à l’hôtels Emeraude au cours duquel les survivants ont plaidé pour la mise en place d’un fonds d’indemnisation des victimes reconnus handicap physique ou mental pour leur permettre de continuer à vivre décemment avec dignité.
Pendant que les violeurs se la coulent douce, constate Jijuka, le nombre de victimes de VSBG va crescendo, et les circonstances de plus en plus aggravantes. Certaines victimes sont battues, mutilées, d’autres sont tout simplement tuées. D’où la nécessité d’agir avant qu’il ne soit trop tard.
Télécharger l'Atelier media dans le cadre du plaidoyer sur la création d’un fonds d’indemnisation des survivants des crimes VBG ICI

Organisée par l’ASBL Jijuka, une séance d’échanges pour plaider en faveur de l’indemnisation des victimes de VSBG, a eu lieu ce 20/09/2024 à l'hôtel Émeraude, en
Mairie Bujumbura.
⚖️ Revenant sur la mise en application de la loi sur la prévention et l’indemnisation des victimes de VSBG, Christine Ndayishimiye, avocate, a souligné la nécessité d’un changement de mentalité de la population burundaise: "Cela éradiquerait la banalisation du viol dans la société et favoriserait l’application des sanctions prévues"
👌🏿 De son côté Georgette Mahwera, membre de l’association Abaniki, a souligné l’importance d’un renforcement des capacités sur les droits des filles et des femmes. Elle a plaidé pour la création d’un fonds dédié à secourir les victimes, car souvent la prise en charge est insuffisante en raison de moyens limités